Nous étions neuf à Nandy au départ du Trail du Four à Chaux qui cette année servait de support aux championnats FFA de sport en entreprise.
Une journée estivale, un parcours vallonné, qui serpente dans la Forêt de Rougeau et les Carrières du Four à Chaux.
Le départ et l'arrivée se font dans le cadre très agréable, celui du Parc du Chateau des Roches avec son cèdre plus que centenaire.
Une matinée très sympathique.
GJ
11km: (277 classés)
43 Frédéric J 52'45
53 Marc B 54'44
58 Serge M 55'07
59 Gaston J 55'09 3èmeV3
119 Jean Marie V 1h01'54
134 Christian Le 1h03'04
142 Laurent E 1h04'12
144Thierry L 1h04'19
26km: (303 classés)
140 Pierre Yves R 2h20'36'
Vous étiez six à Morcerf
A Mortcerf, le parcours s' apparentait plutôt à un cross vu les conditions météo des jours précédents...
Un beau parcours (une petite boucle de 4km et une grande de 10km) avec très peu de route et majoritairement en sous bois (bien boueux) dans les chemins de campagne et avec une belle montée dans le village juste à l'arrivée. AB..
Résultats:
4.4km: (14 classés)
1 Gérard B 28'
14km: (108 classés)
26 Stéphane V 1h 07 39
32 Jean Jacques L 1h 09 42
55 Manuel M 1h 17 34
60 Alain B 1h19 01
98 Marion V 1h33 22
Stéphane
Jean Jacques
Alain
Manuel
Marion
Chronique Pierre Yves R:
le Trail du Four à Chaux de Nandy
Partis de notre luxuriante contrée meldoise de bonne heure ce dimanche, nous arrivons à Nandy (à une dizaine de kilomètres de Melun) près d' 1 heure ¼ avant le début de la course. Déjà presque plus de places pour se garer le long d'une petite route menant au site boisé du Pavillon Royal où sont installés les stands.... Nous croisons les collègues de club dans la zone de retrait des dossards, tous inscrits (7-8) sur le 11 kms, ainsi que des compétiteurs et compétitrices côtoyés sur d' (innombrables) autres courses...
L'échauffement consiste en un aller-retour (1 km à chaque fois) à la voiture... la température s'élève (elle sera de 21°C pendant la course) et j'opte pour un T-Shirt à manches courtes.
Le départ commun aux coureurs du 11 et du 26 kms (cette dernière distance servant de cadre au Championnat de France FFA de sport en entreprise) est donné à 09H1/2. Ayant coupé une semaine suite à des problèmes de dos ayant déjà perturbé ma préparation (très peu d'entraînements longs), je choisis prudemment de partir en fin de peloton, surtout pour ne pas avoir la tentation de suivre mes collègues de club.
Après quelques centaines de mètres, le dos ne me faisant pas trop souffrir, je décide de commencer à remonter le peloton. Tâche peu aisée, celui étant composé de près de 600 coureurs (il y aura 277 classés sur le 11 et 303 sur le 26) avec des chemins assez étroits dès le départ. Je vois un de nos licenciés alignés sur le 11 (Lolo pour ne pas le citer), parti également de loin, me passer sur la gauche et creuser l'écart en se faufilant beaucoup mieux que moi. Ayant vite la sensation d'être une Ferrari F1 coincée derrière des F1 de fond de grille (analogie très flatteuse pour moi et peu pour les coureurs concernés auprès duquel je demande pardon humblement), je décide d'attaquer plus franchement et profite des configurations des chemins pour passer des paquets de coureurs dès que je peux. Au bout de quelques kms, je finis par repasser Lolo (toujours curieusement placé derrière de jolies coureuses.... le hasard de la course sans doute) et continue ma remontée.
Les chemins et sentiers empruntés ne présentent pas de difficultés techniques particulières (profil davantage de course nature que de trail) et on peut doubler assez facilement dans certaines zones. A la sortie d'une partie boisée, je dépasse Titi (autre collègue de club) dans une montée qui finit à proximité du magnifique bâtiment du Pavillon Royal avant d'aborder une descente sérieuse essentiellement « herbeuse ». Continuant ma remontée, je rattrape au bas d'une autre descente plus technique (cailloux et boue par endroit) un collègue de club (que par respect je ne nommerai pas), un peu à la dérive. Je le questionne sur sa forme et il me lâche « je suis nase... », j'accélère tout en lui disant « j'y vais cool car faut que je tienne le 26 » (je sais, c'est un peu sadique.... désolé!).
On emprunte ensuite un sentier très glissant (après la pluie des derniers jours et le passage des coureurs précédents) qui surplombe la Seine (que l'on voit apparaître au travers de la végétation) où je suis un peu à la peine.
Petite passage de cordes un peu plus loin... et merci au bénévole qui la tient tendue pour nous aider... Coup de chapeau au passage à tous les bénévoles (près de 70 en tout) et organisateurs de cette course pour leurs encouragements et leur gentillesse... le balisage est très bien fait et les ravitaillements très bien pourvus, bref : une organisation parfaite !!!
Retour à la course : au sortir de la forêt on aborde une grande descente de près de 800 m au bout duquel on prend le chemin en sens inverse (donc équivalent en montée) ce qui permet de croiser les autres et d'avoir une idée des écarts. J'encourage au passage Fred, le leader du club sur cette course, et à 2-3' Marc, Serge et Gaston en train de se tirer la bourre (ils finiront classés avec une poignée de secondes d’écart entre eux). Après la montée, on prend un chemin plus large qui rejoint le secteur du Pavillon Royal. A 400 m de l'arrivée, les coureurs du 11 obliquent sur la gauche et finissent en accélérant (ceux qui le peuvent). Je verrai après la course qu'avec mon temps de passage au 11ème (avec une gestion de course pour 26) j'aurai pu finir au niveau de la 80ème place sur cette distance.
Pour nous, la compétition continue, encore 15 kms et toutes les difficultés à refaire... une autre course commence où il faut gérer son effort et ne pas se griller ! On a perdu la moitié du peloton et les écarts pour les coureurs restants se sont creusés. Je continue néanmoins à gagner quelques places jusqu'au 13-14ème kilomètre puis sur une partie assez roulante en forêt, je rattrape petit à petit une jeune femme qui mène un rythme assez soutenu. Celui-ci me semblant suffisamment rapide, je reste avec elle.... sur les 9 kilomètres suivants! En prenant quelques relais, on gagne encore quelques places tout en maintenant une allure la plus régulière possible, l'important étant de ne pas « exploser ». Le parcours est magnifique mais la fatigue commence à se faire sentir et les jambes deviennent de plus en plus lourdes...
Le long du sentier qui surplombe la Seine, ma coéquipière improvisée reste un peu en retrait et sans le vouloir je prends un peu d'avance. Néanmoins le second passage de cordes puis quelques montées vont avoir raison de mon endurance : je commence à marcher plus seulement dans les parties raides mais aussi sur le moindre faux-plat, quelques coureurs me dépassent (pas forcément beaucoup mieux d'ailleurs) et je peine à repartir... Conséquence: aux environs du 23ème km, je m'écarte pour laisser passer ma coéquipière sur les kms précédents qui en abordant la fameuse descente de 800 m accélère, accélère... et me décroche définitivement (au final c'est 1'30'' qu'elle me prendra sur ces derniers kilomètres). Ayant pris un coup au moral avec ma baisse de régime, j'alterne marche et course dans la montée mais croise à cet endroit plusieurs connaissances à quelques minutes derrière moi, qui m'encouragent. M'accrochant, je finis le dernier kilomètre très fatigué et (sans accélérer) double même deux coureurs dans les dernières centaines de mètres.
Bilan de ce Trail : course très satisfaisante (140ème sur 303 classés avec un chrono de 2H20') compte-tenu de mon entraînement peu adapté à ce type de courses, et de belles images plein la tête... un dimanche de compétition sympa et une bonne expérience de plus !!!